TUÉ À COUP DE PIOCHE DANS LE GARAGE DU PAVILLON FAMILIAL
Julien Thevenet était mécanicien sur les Rafales de la Base Aérienne de Saint Dizier.
Le 27 janvier 2014 son épouse, Sophie Richard, alertait un voisin : elle venait de découvrir son corps dans le garage de leur pavillon de Somme Suippe, faisant semblant de croire à un cambriolage qui aurait mal tourné.
Mais sa version est rapidement battue en brèche.
A la barre le compte rendu du directeur d’enquête est accablant.
Sauvagerie
Aprés l’insoutenable récit de la présidente, en ouverture d’audience, les accusés se sont excusés auprés des familles de la victime, dans les larmes pour l’épouse, dans les bégaiements pour son amant.
Ce dimanche là Sophie Richard avait mis des somnifères dans le pastis de Julien Thevenet et quand il s’est endormi elle a appelé Sébastien Chantereau pour qu’il vienne faire ce qui était convenu. Pendant qu’elle donnait le bain à ses deux jeunes enfants, dont la petite fille de 2 ans qu’elle avait eu avec son mari, l’amant tuait le père dans le garage du pavillon. La tête frappée contre le sol pour commencer, et puis des coups. Avec une fourche d’abord puis avec une pioche. Sept coup de pioche, parce que Julien Thevenet s’est réveillé. Sophie Richard faisait des allées et venues entre la salle de bain et le garage trés proche.
Quel a été précisément son rôle dans cette exécution ? A-t-elle maintenu le mari pour assister l’amant ? A-t-elle enfoncé le sac de plastique dans sa bouche ? L’a-t-elle entendu lui demander de l’aide comme elle l’a déclaré avant de se rétracter ?
Le première journée d’audience n’a pas permis de préciser ces détails sordides.
Ce qui est sur, c’est que les deux amants avait échafaudé leur crime
Un pacte criminel
Malgré un mariage tout récent, le couple de Somme Suippe battait de l’aile. Ils avaient tous les deux de relations extra conjugales et ne cachaient pas leur intention de se séparer. Julien Thevenet avait annoncé qu’il laisserait la maison, le divorce s’annonçait sans histoire. Pourquoi fallait il tuer ?
Parce que la mort accidentelle du militaire aurait dû rapporter pas moins de 200 000 euros à Sophie Richard. Peu avant le drame , elle a même contacté l’assureur pour souscrire un second contrat sur la tête de son mari.
Sébastien Chantereau était trés amoureux d’elle et adepte de Satan, ce qui peut faciliter les choses quand on veut échafauder un crime. D’anciennes codétenues sont venues le dire à la barbare : l’accusée leur avait confessé sa participation trés active dans l’assassinat de son mari.
Les prochaines heures du procès devront révéler la vraie personnalité de Sophie Richard, passionnée ou manipulatrice.