Jugé pour des violences conjugales par le Tribunal Correctionnel de Reims, il vient d’être relaxé. Celle qui l’accuse avait tout inventé pour bénéficier de la protection accordée aux femmes battues. Les mêmes calomnies proférées en Suisse contre un de ses précédents maris lui ont déjà valu d’être renvoyée au Maroc, son pays d’origine. Mais elle est revenue à la charge en France
Devant la salle du tribunal correctionnel, on ne voit qu’elle. La jeune mère tient un nouveau-né dans ses bras. Elle le berce quand il pleure, elle l’apaise de son regard de madone. En attendant que son affaire soit jugée, elle répond sans difficulté aux questions qu’on lui pose. Elle est accompagnée de deux femmes qui vivent comme elle dans le foyer où elle est hébergée. Elle est ici parce qu’elle se dit victime de violences conjugales.
DES ACCUSATIONS MENSONGÈRES
L’homme qu’elle accuse attend un peu plus loin . Il doit bientôt comparaître devant les juges du Tribunal Correctionnel de Reims . Elle affirme qu’il l’a frappée à plusieurs reprises, même quand elle portait son enfant. Elle ne veut pas d’indemnisation. Elle attend seulement que les faits soient reconnus et qu’il s’arrête. Mais la vraie personnalité de Fahra Dahmany se dessine un peu plus tard, à l’audience. Elle a tout inventé. La jeune femme en est à son troisième mariage. Le premier au Maroc, son pays d’origine, il y a 6 ans. Le second en Suisse, très vite suivi d’un divorce et d’une expulsion. Déjà, la jeune mariée avait accusé son conjoint de violences qui n’ont jamais existé.
UN BRAVE HOMME
De retour au Maroc, elle fait la connaissance sur internet de celui qu’on juge aujourd’hui. Il élève un enfant abandonné par sa précédente compagne. Le garçon a besoin d’une mère. Il n’est pas sûr d’en être le père, mais il l’a reconnu, sans chercher à le vérifier, de peur d’être déçu. Parce qu’il est son père de cœur, et que le reste n’a pas d’importance. Marocain d’origine, il vit à Reims, et surtout, il a la nationalité française. Un bon parti pour Farah Damani. Elle l’épouse au Maroc sans pour autant venir en France avec lui. Quand elle débarque à Reims sans prévenir, en Février dernier, elle est enceinte d’un autre homme, à 5 mois de grossesse.
UNE MANIPULATRICE
“C’est une histoire incroyable dit l’avocat de la défense Arnaud Gervais. Une semaine après son arrivée, madame porte plainte pour des violences conjugales qui n’ont jamais existé.” Elle produit des SMS où il s’excuse, dit-elle, après l’avoir frappée. Mais les échanges sont tronqués. Il font suite à une simple scène de ménage. Quant aux coups, ils ne sont pas confirmés par les certificats médicaux. Dans son réquisitoire la Procureure indique qu’elle n’a pas d’éléments qui permette de demander la condamnation du prévenu. Il est relaxé. Il a porté plainte contre Farhad Dahmani pour abus de confiance et dénonciation de délit mensonger.